Achat immobilier – Vice caché : quels recours contre professionnel et particulier

Guide complet – Recours en ligne simplifié

Lors de l’achat d’un bien immobilier, il est possible de découvrir un vice caché après la signature du contrat. Ce défaut peut concerner une maison, un appartement ou un terrain et peut être imputable au vendeur professionnel (agent, promoteur, constructeur) ou à un particulier. Le vendeur ou professionnel peut parfois invoquer une clause d’exclusion de garantie, mais celle-ci peut être écartée en cas de mauvaise foi.

La garantie des vices cachés permet à l’acheteur de se retourner contre le vendeur pour les défauts cachés qui rendent le bien impropre à l’usage auquel il est destiné. L’action doit être intentée dans les 2 ans suivant la découverte du vice.

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1. Qu’est‑ce qu’un vice caché immobilier ?

Un vice caché est un défaut non apparent au moment de l’achat, qui existait avant la vente et qui rend le bien impropre à l’usage ou diminue fortement son usage. Il peut être découvert après l’achat, même plusieurs mois plus tard.

Exemples :

  • Humidité ou infiltrations invisibles lors de la visite
  • Fissures structurelles non apparentes
  • Isolation ou étanchéité défectueuse
  • Travaux mal exécutés ou non conformes aux normes
  • Installations électriques ou plomberie défectueuses, cachées derrière cloisons

2. Ce que dit la loi

➤ Article 1641 du Code civil

Obligation de garantie pour les vices cachés rendant le bien impropre à l’usage.

➤ Article 1642 du Code civil

Exclusion des vices apparents.

➤ Article 1643 du Code civil

Clause d’exclusion possible si le vendeur était de bonne foi.

➤ Article 1648 du Code civil

Action dans les 2 ans à compter de la découverte du vice.

Garanties spécifiques selon le vendeur :

Professionnel → garantie décennale, biennale, parfait achèvement

Particulier → uniquement garantie des vices cachés

3. Cas fréquents de vices cachés après achat immobilier

➤ Problèmes courants

  • Fondations ou murs porteurs défectueux
  • Infiltrations, humidité, moisissures
  • Toiture, terrasse ou étanchéité non conformes
  • Défaut d’isolation thermique ou phonique
  • Installations électriques/plomberie non conformes
  • Matériaux ou finitions non conformes aux normes ou mal posés
  • Travaux non déclarés ou non réalisés conformément au contrat

4. Obligations légales du vendeur professionnel ou particulier

➤ Obligations principales

  • Livrer un bien conforme, exempt de vices cachés affectant l’usage normal
  • Informer l’acheteur de tout défaut connu
  • Respecter les garanties légales (professionnel) ou obligation de garantie des vices cachés (particulier)
  • Ne pas invoquer une clause d’exclusion de garantie en cas de mauvaise foi

5. Délai pour agir

➤ Délai principal

2 ans à compter de la découverte du vice (article 1648 C. civ.)

6. Comment vérifier si vous êtes face à un vice caché ?

Vérification À regarder Pourquoi
Vice non apparent Défaut non visible à l’achat Condition obligatoire pour garantie (art. 1641 C. civ.)
Existante avant vente Le défaut était présent avant l’achat Seul le vice antérieur à la vente est garanti
Impact sur usage Bien impropre ou usage fortement diminué Condition légale pour action (art. 1641 C. civ.)
Clauses contractuelles Clause d’exclusion de garantie ? Peut être écartée si mauvaise foi (art. 1643 C. civ.)
Type de vendeur Professionnel ou particulier ? Garanties complémentaires possibles pour professionnel

7. Comment contester un vice caché après achat immobilier ?

  1. Informer le vendeur par lettre recommandée avec AR
  2. Joindre preuves : diagnostics, rapports d’expert, photos, correspondances
  3. Solliciter un expert indépendant pour constater l’antériorité et la gravité
  4. Choisir la voie adaptée : E‑Justicial® ou judiciaire
  5. Suivre la procédure, négocier et saisir le tribunal si nécessaire

8. Recours amiable ou judiciaire, que choisir ?

Résoudre un litige à l’amiable ne se limite pas à envoyer une simple mise en demeure. Le recours amiable est une étape clé, qui demande méthode, rigueur et expertise juridique.

Justicial propose la procédure brevetée E-Justicial®, encadrée par un expert en résolution de litige diplômé en droit, pour accompagner les parties vers une solution juste, rapide et conforme au droit.

Ce processus permet l’intervention d’un expert E-Justicial®, qui agit avec impartialité et accompagne les parties vers une solution rapide équilibrée et fondée en droit.

Notre processus en ligne assiste le client dans la constitution du dossier et facilite la résolution du litige, tout en garantissant le respect strict du cadre juridique grâce à notre méthode brevetée.

L’expert E-Justicial® assure l’accompagnement des parties et encadre les échanges en vue d’une résolution juste, rapide, équilibrée et fondée en droit.

En cas de fraude manifeste ou de mauvaise foi d’une des parties, la procédure judiciaire peut être engagée, assurée par un avocat partenaire.

9. Procédure extra‑judiciaire : E‑Justicial® – rapide et efficace

Objectif : contester le vice caché, mobiliser le vendeur ou l’entrepreneur, obtenir réparation juste et rapide.

Les 3 étapes d’un recours E‑Justicial® :

➤ 1. Analyse complète du litige

Constitution du dossier : contrat, diagnostics, photos, expertises

Vérification obligations légales et garanties applicables

➤ 2. Mise en cause du vendeur/entrepreneur

Rédaction en ligne et envoi d’une lettre fondée en droit, exposant les faits et demandant réparation

➤ 3. Accompagnement vers la résolution complète

Suivi du dossier : échanges, vérification réponses, négociation, exécution

Délai moyen estimé : 3 à 6 mois

10. Recours judiciaire : Tribunal, avocat, décision, exécution

  1. Assignation devant le tribunal compétent (tribunal judiciaire)
  2. Expertise judiciaire pour constater le vice
  3. Jugement : reconnaissance du vice caché, condamnation du vendeur/entrepreneur
  4. Exécution : remboursement, travaux de remise en état, intervention d’huissier si nécessaire

Délai moyen : 18 à 34 mois

11. Solution Justicial

➤ Procédure E‑Justicial®

Analyse complète, mise en cause, accompagnement en ligne. Suivi transparent, accès aux pièces et à la procédure avec notifications.

➤ Procédure judiciaire complète

Désignation d’un avocat spécialisé, saisine tribunal, expertise, suivi complet du jugement jusqu’à son exécution. Notifications et communication des pièces en ligne.

12. Dans la même catégorie de litiges – recours contre vendeur immobilier

➤ Problèmes courants

  • Vice caché après rénovation ou extension : infiltration sous‑sol, fissures, défauts d’isolation
  • Travaux non conformes ou mal exécutés : installations électriques/plomberie cachées, membranes étanchéité omises
  • Construction avec malfaçons structurelles : affaissements, charpente ou couverture défectueuse
  • Prestations sans conformité aux normes : chantier non déclaré, matériaux non conformes, absence de contrôle qualité
  • Vices cachés après vente d’un logement ancien : humidité latente, éléments porteurs altérés, nuisances majeures

👉 Ces recours sont pris en charge par Justicial, avec suivi en ligne et accompagnement par un expert en résolution de litige immobilier diplômé en droit.

FAQ – Litiges vices cachés immobiliers

Défaut grave non apparent au moment de la vente ou réception, antérieur à celle-ci, rendant le bien impropre ou diminuant fortement l’usage.

Valable uniquement si le vendeur était de bonne foi.

La garantie des vices cachés relève du droit de la vente ; biennale et décennale s’appliquent aux travaux.

2 ans à compter de la découverte du vice.

Annulation de la vente, réduction du prix, dommages-intérêts si mauvaise foi.

Oui, expertise souvent nécessaire.

Analyse juridique, vérification des garanties, constitution des preuves, mise en cause en vue de la résolution du litige.